Entre autres activités, l’association nantaise « Libertango » avait pris l’habitude depuis de nombreuses années d’organiser plusieurs fois par an, le dimanche, des milongas à La Roche-Bernard, initialement au Sarah B. puis sur l’estacade et dans la salle Richelieu. C’est d’ailleurs la première association à avoir introduit, grâce à son président Tino Prieto, le tango argentin à La Roche-Bernard.
Au début de l’année 2015, le président de l’association « Libertango » Tino et la secrétaire, son épouse, mirent à exécution le vœu qu’ils formulaient depuis quelques temps déjà, à savoir quitter leurs fonctions au sein du bureau de l’association afin de profiter de leur retraite pour voyager et participer aux divers festivals tango qui les intéressaient. Ils souhaitaient « passer la main » à d’autres membres pour continuer à faire vivre l’association. Or, aucun membre du bureau ne se sentant capable de prendre la relève et aucun adhérent n’ayant répondu à l’appel qui avait été lancé, il fut donc décidé de dissoudre l’association « Libertango ».
Michel Weyl, secrétaire adjoint de Libertango et DJ à ses heures, ne se sentait pas motivé pour reprendre le flambeau mais aurait cependant souhaité pouvoir continuer à profiter du cadre exceptionnel de la cité pour y organiser des milongas. Vivement encouragé par son amie Hélannie dont toute le famille maternelle est originaire de La Roche-Bernard et dont le voilier est amarré dans le port, il accepte l’idée de créer une nouvelle association, principalement destinée à organiser des « Milongas Rochoises », afin d’y perpétuer un tango convivial, ouvert à tous dans le respect des traditions portègnes et d’en domicilier le siège social à la Mairie de La Roche-Bernard qui donnera une suite favorable à cette demande.
Cette association dont les membres fondateurs sont Michel Weyl et Hélannie Denigot-Paulay, fut baptisée « Tango della Roca ». Son logo comporte, stylisé, le pont suspendu sur la Vilaine. Créée le 11 mars 2015 (arrêté de création paru au JO du 28 mars 2015) elle a pour objet de développer au sein de la cité de La Roche-Bernard le goût et la pratique du tango argentin, ainsi que toutes autres danses à travers des activités artistiques, culturelles, musicales, chorales et l’organisation d’évènements de même nature.
Par la suite l’association Libertango qui était sur le point de se dissoudre (une assemblée générale de dissolution avait d’ailleurs été programmée) fut « sauvée in extremis » par trois adhérents de la dernière heure. D’un commun accord les deux associations fonctionnent maintenant, chacune de leur côté, dans le respect mutuel et la bonne entente.